Le Diffuseur Enterré


   Le Diffuseur Enterré est une technique révolutionnaire pour une gestion optimale des eaux d'irrigation et une conservation de 100% de cette eau. Le Diffuseur Enterré peut être utilisé pour l'irrigation des arbres et arbustes fruitiers et forestiers ainsi que pour des cultures maraîchères et plantes ornementales mises dans des pots, containers, vases et bacs.

Under ground techniques by Chahbani Technologies

    Grace aux Diffuseurs Enterrés, CHAHTECH a mis au point deux nouveaux concepts : l’Irrigation Anticipée et l’injection et le stockage et conservation des eaux dans les couches profondes des exploitations arboricoles. En effet, le Diffuseur Enterré, en plus de l’irrigation conventionnelle durant les saisons chaudes et sèches, peut être utilisé dans l’agriculture pluviale et irriguée, aussi bien pour l’arboriculture que pour certaines cultures annuelles à racines pivotantes (mais, tourne sol, cucurbitacées, etc.).

Le Diffuseur Enterré est, sans doute, le système d'irrigation le plus éfficace pour emmener l'eau jusqu'aux racines.


3 Diffuseurs pour 3 différentes utilisations

Nous fabriquons trois types de diffuseurs pour trois usages différents. Chaque diffuseur a ses propres caractéristiques techniques qui garantissent son efficacité pour un usage donné:

Autres usages pour le Diffuseur Enterré

   

L’Irrigation Anticipée

    "L’Irrigation Anticipée" est utilisée en agriculture irriguée. D’abord pour l’arboriculture : au lieu d’irriguer au printemps et durant tout l’été, on irrigue pendant l’automne et l’hiver (période où l'eau est abondante). Les diffuseurs installés à 50 cm de profondeurs à la périphérie de la frondaison, sont connectés à un réseau de distribution d’eau irriguent (24h/24h durant 1 - 2 semaines) pour stocker, dans le sol du système racinaire de chaque arbre, les besoins en eau pour le printemps et l’été.

Cette "Irrigation Anticipée" a été déjà pratiquée dans une oliveraie adulte à Takelsa (Nord Est de la Tunisie). Chaque olivier équipé de 4 diffuseurs a reçu 5500 litres durant environ 240 heures (10 jours). L’Irrigation Anticipée a d'ailleurs permis d’éviter les coupures d’eau pendant l’été.

L'Irrigation Anticipée peut s’appliquer pour tous les arbres : oliviers, vignes, pêchers, poiriers, abricotiers, pommiers, manguiers, amandiers, agrumes, noyers, noisetiers, châtaigniers... Elle peut également être appliquée pour les grandes cultures pluviales pour éviter les manques de pluies durant le cycle de la culture (le mais, le tourne sol, la betterave à sucre, l’igname, le manioc etc).


L’injection et le stockage des eaux dans les couches profondes des exploitations arboricoles pluviales

    L’eau à injecter peut provenir des puits, des forages, des barrages mais aussi des sources naturelles. L’injection peut se faire en continue (24/24) durant plusieurs semaines (en fonction de la profondeur du sol). Plus un sol est profond plus on peut y injecter de l’eau.

Si le sol est à un mètre de profondeur sous le niveau du diffuseur (qui est enterré à 50 cm sous la surface topographique), on peut y injecter 3000 mètres cubes d’eau. Pour les injecter, dans une plantation d’oliviers de 100 arbres à l’hectare (chaque arbre dispose de 4 diffuseurs débitant 8 litres/heure), il faut 3750 heures (156 jours) soit 5 mois de l’automne et de l’hiver. Si on double le débit des diffuseurs (chaque arbre est équipé de 4 diffuseurs débitant 16 litres/heure) le temps sera divisé par deux soit 1875 heures (78 jours) soit 2,5 mois de l’automne et de l’hiver.

    Ce volume (3000 mètres cubes), une fois injecté, couvre les besoins en eau des 100 oliviers adultes durant au moins 2 années. Si le sol est plus profond on peut injecter plus pendant un temps plus long. Si on augmente le nombre de diffuseurs par arbre on raccourcit la durée de l’irrigation « anticipée ».

    L'injection d'eau est très importante notamment lors des années pluvieuses et très pluvieuses. Elle se fait essentiellement à partir des barrages et des lacs collinaires. La généralisation de cette pratique d’injection à partir de ces ouvrages de moyenne et de grande hydraulique, peut contribuer à minimiser les crues catastrophiques et éviter la perte de ces ressources en eau et leur écoulement vers la mer et les dépressions salées. Ainsi pour un lac collinaire, avec un bassin versant de 700 hectares et une capacité de stockage de 300 000 mètres cubes, ces ressources (pour une année humides et une année très humides), sont estimées à 1 550 000 mètres. Ce volume injecté par diffuseurs enterrés permettrait de maintenir dans de bonnes conditions hydriques de et une bonne production 34 444 oliviers adultes pendant trois ans. Chaque arbre reçoit 15 mètres cubes par an.

    L’injection peut se faire aussi avec les eaux des cours d’eau (rivières, fleuves, oueds à écoulement saisonnier) et des sources naturelles, notamment durant la période d’octobre à Mai. Durant cette partie de l’année, les eaux des sources et des cours d’eau, sont souvent très peu utilisées pour l’irrigation et sont perdues dans les dépressions salées ou dans la mer. On peut estimer le volume d’eau perdu et non valorisé, pour une source avec un débit moyen de 1 litre/s, durant les années humides et très humides pendant les 6 mois (octobre à mars) à 23328 m3. Ce volume perdu, s’il a été injecté dans le sol, pourrait subvenir aux besoins de 518 oliviers adultes pendant trois années successives de sécheresse.

    Cette opération d’injection des eaux pluviales et des eaux des sources a été testée et vérifiée dans des exploitations de paysans à Beni Khedache (Mont de Matmata Sud Tunisien) à Djebba (Béja Nord Ouest de la Tunisie) et Tiniri en Kabylie (Nord algérien). D'autres expériences sont en cours d'élaboration en Mauritanie, au Maroc, en Arabie Saoudite...